Jour 1 : Skogar – Baldvinsskali
En démarrant de Skogar, vous ne pourrez pas passer à côté de la fameuse cascade de Skogafoss, la première d’une série de 24 cascades que vous allez rencontrer sur votre chemin. D’abord très vert, le chemin deviendra de plus en plus rocailleux et hostile puisque vous passerez dans un champ de lave séché à un moment avant d’aboutir à un champ… de cailloux. Nuit sur un emplacement du refuge de Baldvinsskali, à l’abri du vent, où nous avions accès à la cuisine et à une salle pour nous restaurer.
Jour 2 : Baldvinsskali – Basar
On commence par l’ascension d’un glacier. Cela semble irréel de marcher dans les névés à cette altitude inférieure à 1000m, mais c’est bien réel et l’atmosphère se refroidit d’un coup. Puis, on bascule petit à petit vers une vallée pleine de sortes de canyons magnifiques, où nous avons eu la chance d’observer une magnifique mer de nuages. Après une descente vers la vallée de Thorsmork, vous arriverez au camping de Basar, que je qualifierais de 4 étoiles…
Jour 3 : Basar – Emstrur
La plus belle journée à ce moment-là. Une balade où les couleurs changent du tout au tout en quelques centaines de mètres. Vous trouverez sur votre chemin le premier gué à traverser (il y en a 4 au total sur le trek). Le seul équipement qui me manquait sur ce trek : des chaussures fermées pour traverser. J’ai en effet énormément souffert sur chaque gué, puisqu’ils sont tapissés de pierres et que je les ai traversés pieds nus. Vraiment le seul point négatif de ce voyage, mais je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même, c’est pour ça que je vous conseille vivement de vous procurer ce genre de chaussures fermées ! Ensuite, vous arriverez dans une sorte de vallée assez incroyable avant la montée sur Emstrur, le camping le plus beau à mon sens sur ce parcours.
Jour 4 : Emstrur – Alftavatn
Le désert. Une étape qui montre à quel point la faible densité de l’Islande n’est pas due au hasard ! Si les 11 premiers kilomètres de l’étape se ressemblent, contrairement aux jours précédents où les paysages étaient changeants, les derniers kilomètres (où on retrouve 2 gués à traverser) sont plus verdoyants et vraiment sympas à parcourir. Attention : il fait très froid sur ce camping car il n’y a aucune possibilité de s’abriter du vent.
Jour 5 : Alftavatn – Landmannalaugar (étape doublée)
La plus belle étape du trek du Laugavegur. Des couleurs magnifiques. Nous avons fait deux étapes en une ce jour là, en mangeant au refuge de Hrafntinnusker. Je ne vais pas épiloguer, je préfère vous laisser en compagnie des images de cette journée mémorable sur un des deux montages ci-dessus.
Jour 6 : Rando 1 autour de Landmannalaugar - sommet de Blahnukur
Comme me l’avait conseillé Hohl, nous avons choisi de nous orienter vers ce sommet. Il est vraiment magnifique, et vous avez sur les hauteurs un panorama à 360 degrés, le plus beau que nous ayions vu pendant ce trek (et pourtant, nous en avons vu de sacrément beaux). Je recommande si possible de le faire un jour de ciel bleu, ce qui projette une lumière magnifique sur les sommets en face. Vous aurez l’impression d’être plongé au cœur d’un dessin.
Jour 7 : Rando 2 autour de Landmannalaugar – Lacs de Frostadavatn et Rjupnavellir
Très jolie randonnée, très accessible, avec une vue imprenable sur ces deux lacs et encore une fois des couleurs rouges/ocres à couper le souffle.
Nous sommes ensuite revenus en stop le soir du 7ème jour à Reykjavik, pour passer une nuit dans le Campsite de la ville, avant de nous refaire une santé et de partir visiter le 8ème jour la péninsule proche de Grindavik, à l’extrême sud-ouest de l’île, sur laquelle nous avons pu observer de nombreux oiseaux.
Enfin, nous avons fini notre périple par une journée et deux nuits au Base Camp proche de l’aéroport de Keflavik, puisque comme nous étions dépendants du stop, nous avons préféré nous rapprocher assez vite de l’aéroport.